lundi, janvier 29, 2007

Une rose n'est parfois qu'une rose

L'autre jour, j'étais à l'aéroport de Chicago... ok... j'avoue que c'est faux, mais ça a une certaine classe de commencer une histoire comme ça. Ca capte bien l'attention du lecteur et ça donne un certain sérieux à la chose. C'est mieux que de commencer par "L'autre jour, j'étais au troquet de Saint-Gland-des-Doiquicollent..."

Bref! L'autre soir, alors que je faisais ma pause, vers 2h du matin, j'ergotais - comme d'habitude - sur des sujets ultra-philosophiques. J'avais regardé un film peu auparavant, dont le sujet m'avait bien captivé. Je n'en narrerais pas le contenu ici, parce que pas envie et trop long et trop chiant à expliquer. Grossièrement, ça parlait d'un crime (la mort d'un type) qui n'avait jamais été résolu, et dont l'auteur laissait au spectateur trois issues possibles: une grosse conspiration, la jalousie des femmes et le suicide. Même si l'auteur insiste plutôt brutalement afin de ne pas trop pousser le spectateur sur un rail unique et de laisser toutes les possibilités ouvertes, on ressent cependant plus ou moins qu'il insiste sur le fait que l'on peut, si on le veut, interpréter beaucoup de choses autour d'une histoire qui semble très compliquée, dès lors que l'on ne dispose pas de tous les éléments. Personnellement, j'adhère à ce point de vue. Parfois, une rose est simplement une rose, et ça ne vaut pas la peine de tenter de trouver une signification profonde, alors qu'il n'y en a aucune. Malheureusement, nous cherchons beaucoup trop souvent à nous compliquer intentionnellement la vie, peut-être afin de la rendre plus intéressante. C'est louable, mais un gaspillage d'énergie. Je pense que nous devrions apprendre à simplement accepter certaines choses telles qu'elles se présentent... certes, pas toutes, mais au moins celles qui ne sont pas d'une importance cruciales ;)

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