Gaule On Me...

.. ouais, ok, j'avoue qu'elle n'était pas très fine celle-ci... erm...

Bref! Les plus malins (et les chauds-lapins!) parmi vous savent déjà de quoi je souhaite parler: le clip de "Call On Me" sur le track d'Eric Prydz.

Ce clip est probablement un des plus "sex" qui existe et n'importe quel homme normalement constitué devrait au moins ressentir un léger chatouillement au niveau de son équateur en le regardant. Franchement, pas étonnant vu la chair fraiche bien taillée qui se tortille imitant quelques unes des plus belles positions du Kamasutra sur la musique. En tout cas moi, ça ne me laisse pas de marbre, enfin pas l'intégralité de mon corps en tout cas... hé hé hé... erm...

Mais une chose me choque et pas la moindre: au beau milieu de tout ces délicieux corps voluptueux, il y a ce type...

Alors bon, sur le coup, je me suis tout d'abord dit que c'était probablement afin de faire plaisir à au moins quelques acheteuses potentielles du single. Après avoir visualisé le clip pour la 14ème fois, je me suis dit que ça avait peut-être quelque chose à voir avec la peur de ces horribles groupuscules de femmes émancipées, fascistes et militantes, qui n'aiment pas l'idée de la "femme-objet", ou, comme on l'appelle par chez nous, la "femme-mouchoir". Du genre: "Ouais, nan, mais on ne vend pas qu'un clip avec des chaudasses qui se trémousses, hein! Y'a aussi l'autre gland dedans!". Puis après avoir vu le clip pour la 37ème fois, j'ai enfin compris et je me suis exclamé: "MAIS BIEN SUR! ON NE TOURNE PAS NON PLUS UN FILM DE PR0N SANS UN MEC!!!" (Bien entendu, j'exclus ici volontairement les films de gouinasses de ma réflexion).

La raison de la présence de Jean-Michel trouvée, je me suis ensuite penché sur ses activités dans le clip: Il bouge comme les nanas, il se tortille chaudement comme les nanas, il fait comme s'il était capable de donner des coups de hanches (ma foi, c'est en forgeant qu'on devient forgeron, hein! Ha ha ha!)...

Pourtant, quelque chose me tracassait toujours. Et ce n'est qu'après la 854ème visualisation du clip que j'ai compris de quoi il s'agissait.

Pour cela, il m'a fallu me mettre à la place de Jean-Michel. Je me suis donc plongé dans une transe érotico-musicale, puisant dans mon mojo(tm) l'énergie nécessaire à une projection astrale longue portée. Une fois dans le clip, j'ai donc tenté de faire comme notre cher petit imberbe de service dans son déguisement de sport style "80's" totalement ridicule. Comme vous pouvez vous en doutez, après seulement 1:20mins de clip, le truc partait déjà totalement en partouze sauvage, et je me retrouvais à poil, au chaud, en sandwich entre deux blondes pulpeuses à faire la danse du singe à l'horizontal. Après avoir quitté mon état de transe, pris une douche froide et avalé un bon litre de coca pour me réhydraté, il était temps de dresser un bilan:

1. Jean-Michel n'est pas un homme ordinaire, car...
2. Il sait se retenir comme aucun autre homme qui se retrouve devant un bataillon de nanas qui se trémousses à en redresser la Tour de Pise, la preuve étant que...
3. Le short noir de Jean-Michel n'a pas une seule fois une bosse, une latte et ne donne même pas ne serait-ce qu'un signe de vie, c'est mort là-dedans comme dans une morgue un lundi matin, ce qui induit que...
4. Jean-Michel est...
5. GAY!

OH MY GOD! Mais qu'elle idée de bafoué un tel chef-d'oeuvre audiovisuel avec la présence d'une tapette!?

Suite à cette découverte déconcertante, je n'ai plus jamais réussi à regarder ce monument de l'érotisme musical... enfin... si... encore 2 ou 3 fois... mais bon, c'est quand même dégueulasse, ça casse l'ambiance... ça coupe l'envie, quoi.