samedi, février 09, 2008

Arthur et Compagnie (Chapitre 2)

ARTHUR & COMPAGNIE

Une histoire épique de chevaliers, de dragons, de magie et de hobbits*

*La contenance en hobbits peut varier selon les chapitres.

Chapitre II


De retour au village, et après avoir jeté son oncle dans la porcherie pour qu'il soit bien au chaud et n'attrape pas un rhume, Arthur rentra à l'intérieur de la cabane miteuse et s'assit à la table où s'était déjà installé Merlanisher. Celui-ci s'était allumé une pipe à eau et s'amusait à faire des ronds, des carrés, des triangles et autres formes fantaisistes avec de la fumée en ricanant. Arthur ne savait pas trop quoi penser. Il était roi, mais il n'avait pas les privilèges que ce titre lui accordait en temps normal: un château, des nanas à gogo, de la bouffe grasse et pleine de calories, du vin à flots, un throne en or avec des diamants et des rubis, des clampins pour lui torcher les fesses... enfin, les trucs classiques, quoi. Il posa Excaliburne sur la table, et c'est à cet instant qu'il remarqua à nouveau l'inscription frappée sur la lame:

"Un produit Merlanisher... MERLANISHER?! Mais... C'est vous?!"

Ce dernier ce sentit fortement visé par cette interpellation.

"Oui, en effet. J'ai fabriqué cette lame magique, sire. Je l'avais balancé à la flotte, dans un lac, mais une de mes collègues qui avait un faible pour les hommes fortement membrés et qui habitait dans le-dit lac l'a repêché et refilé à votre père. Allez comprendre les femmes! Mais Excaliburne n'était pas destinée à votre père... elle était pour VOUS, sire!"

"Hein?! Mais je... enfin... comment avez-vous... vous ne pouviez..."

"Tentez d'au moins terminer une de vos questions, sire, ça me permettra de plus facilement y répondre. Je suis magicien, pas cryptologue."

"Comment pouviez-vous savoir que tout ceci allait se produire?"

"Je l'avais dans l'urine, sire."

"Hmmmm... ouais, ça m'arrive aussi ce genre de choses, surtout après une nuit avec la fille de notre voisin, Helga... le lendemain j'ai toujours l'impression de pisser des lames de rasoir..."

"Ce que je voulais dire, sire, c'est que je suis capable de lire l'avenir, ou du moins, de prévoir certains évènements aussi loin que je peux tendre le bras."

"C'est fort pratique... mais ça ne me dit pas grand chose sur mon destin... celui dont vous avez parlé dans le premier chapitre, maitre Merlanisher."

"J'allais y venir, sire. Mais une histoire de ce genre, ça se prépare, il faut instauré une certaine
ambiance pour que le lecteur plonge dans cette aventure qui sera périlleuse et épique, et au cour de laquelle tout un tas de trucs plus abracadabrants les uns que les autres se produirons. Mais nous y sommes, c'est le moment de faire une grande révélation, qui finalement trompera le lecteur pour lui faire croire qu'il a déjà tout compris et finalement procéder à un revirement de situation qui se terminera par quelque chose de totalement différent à ce qu'il attendait."

"Hm?! Pardon? J'avais arrêté d'écouter après 'sire'... On peut se lancer, là? Nan, parce qu'il se fait tard, et euh..."

"Très bien, très bien... Sire, nous vivons une époque sombre, le peuple se meurt, les gens ont besoin d'un roi, d'un chef fort et puissant. Ils ont besoin de vous, sire. Il vous revient de les reconduire vers un age d'or, de les unir afin de les préparer à se battre contre les allemands pendant la seconde guerre mondiale..."

"La Quoi?! Quelle guerre?!"

"Ah! Pardon, je m'avance un peu trop là, erm, ça m'arrive de temps à autres, mais toute chose en son temps. Tout d'abord, sire, vous devez regrouper autour de vous les plus valeureux et les plus balaises des chevaliers du royaume. Ils seront vos poings, vos yeux, vos jambes, vos épaules, vos hanches..."

"Ca risque de me laisser beaucoup de temps libre..."

"Euh..."

"C'était de l'humour."

"Ah... je pense qu'il va encore falloir que je me fasse à votre sens de l'humour assez spécial, sire. En tout cas, votre quête commencera par la recherche de ces chevaliers. J'ai par hasard quelques noms et adresses sur moi... attendez... j'avais ça dans une poche..."

Et il commença à fouiller...

"Un anneau pour toutes les faire craquer, des poils de dos de hobbit, le gland d'un arbre vivant, un tube de lube... mais où ai-je donc fichu cette maudite liste!?!"

Une table remplie de gadgets exotiques et inutiles plus tard, le magicien avait enfin trouvé le bout de papier - qui était en réalité une vieille peau de bouc tannée - sur lequel figurait la fameuse liste. En fait, il n'y avait que 4 noms dessus et l'écriture de Merlanisher était tellement mauvaise, qu'elle était illisible, même pour lui. Le fait de s'être mouché dedans n'avait certainement pas arrangé les choses. Les deux compagnons de fortune décidèrent ainsi de se dormir quelques heures.

Arthur eu beaucoup de mal à trouver le sommeil. Probablement à cause de la maudite chouette empaillée de Merlanisher qui le fixait à travers l'obscurité, et que le mage serrait très fort contre lui en guise de nounours. Cette scène avait quelque chose d'attendrissant... et d'assez obscène et inquiétant également.

Lorsque notre nouveau roi de rien du tout se réveilla au petit matin levant, vers midi et demie, Merlanisher avait disparu comme par enchantement... comprennez par là qu'Arthur était plutôt enchanté de ne plus avoir à supporter le regard perçant de ce vieux hiboux. Enfin, celui du magicien quoi. Mais manque de bol, ce dernier était simplement aller chercher du café et des bugnes à la taverne du coin pour le petit déjeuner, et profiter des comodités vu que celles de la cabane d'Arthur étaient toujours occupées par son l'oncle Pic Saoul, qui dormait encore comme un marcassin dans la matière chaude, brune et nauséabonde.

Après un repas copieux, Merlanisher exposa sont plan:

"Si ma mémoire ne me trompe pas, le premier chevalier sur la liste se nomme Sire Payrdebawlz, sire. C'est un fameux guerrier nain des Highlands du plateau des Basses Terres. Je connais bien son frère, Popolapwal, sa mère, son oncle, son caniche-nain, sa cousine au troisième degrée par alliance, son..."

"Oui, oui... j'ai compris le topo. Où peut-on le trouver ce fameux Payrdebawlz?"

Le magicien pris un air un peu lugubre, tout comme son hiboux:

"On dit qu'il est partit en quête il y a trois pleines lunes, au mois de décembre dernier, un mardi alors qu'il pleuvait, pour terrasser une horrible gargouille blonde du nom de Meninem, qui mangerait les oreilles des enfants pour les rendre sourds et abrutis... mais personne ne l'a revu depuis... enfin, le nain, pas la gargouille. On dit qu'elle habite dans... LES MARAIS HANTES DE MA-RAYE!"

Arthur était perplexe:

"Maitre Merlanisher, j'ose espérer que vous plaisaitez!" (NDLA: En fait, les mots qu'Arthur prononça ressemblaient plutôt à ça: "Nan mais espèce de vieux malade, tu te fous de ma gueule?!", mais ça aurait plomber ma prose.)

Puis il ajouta, presque hystérique:

"Vous voulez que nous partions à la recherche d'un nain dans les marais hantés de Ma-Raye, desquels personne n'est jamais sortit parce que c'est déjà bien trop dangereux d'y aller et que donc, personne n'y va, surtout à cause de cette vilaine gargouille bouffeuse d'oreilles, tout ça sans être certain si ce fameux guerrier haut comme deux pommes est encore en vie?! Non mais, je rêve! Si c'est ça d'être roi, je me retire de mes fonctions!"

Après ce résumé fort brillant, Merlanisher réussi tout de même à convaincre Arthur, en lui expliquant que la gargouille gardait un trésor dans les marais, des centaines de kilos d'or et de bling-bling... euh... de diamants, qu'elle volait aux bardes qui passaient dans les environs. Ce qui fit cependant définitivement changer l'avis de notre héros intrépide, était l'espoir de se fai... de sauver quelques douzaines de vièrges bien gaulées, que la gargouille tenait captives dans son antre.

"MAIS QU'ATTENDONS-NOUS, MERLANISHER!!! IL FAUT SAUT... SAUVER SES GENTES DAMOISELLES DE CET HORRIBLE SORT!!!"

Et c'est ainsi qu'après avoir repris quelques gobelets de café et une bonne trentaine de bugnes, être retourné au WC rustiques et emprunté deux chevaux à long terme à un voisin, que l'aventure débuta.

La suite de ce palpitant récit dans le prochain chapitre!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

*ahem*
J'écris super mal, ça ok, c'est pas un secret, mais avec ma compétence +42 en déchiffrage, je suis quand même capable de me relire (quand j'ai pas écrit en dormant), faut pas déconner non plus ^^;

Toujours pareil avec les légendes, ça déforme les faits à chaque fois ^^

Sinon, sympa, l'histoire. (Normal, d'un autre côté, vu que je suis dedans... ok, je sors).

Goor00 a dit…

En même temps, je n'ai jamais vu une ligne manuscrite de toi, Vanish ^^"

Mais bon, contrairement à mes autres histoires qui étaient plutôt bondées de "private jokes" et de références à des amis et connaissances (fortement caricaturées), celle-ci est bien plus "neutre" dans ce sens.. tout ce que j'ai emprunté, c'est une partie de ton pseudo, le personnage n'a, à part ça, franchement rien à voir avec toi (encore heureux...;p). Et les autres personnages ont certains traits que je trouve amusants ou marquants chez certaines de mes connaissances, mais rien de plus... enfin... mis à part le "héros" principal... qui est une vilaine caricature de moi ^^"

Voilà voilà.. en tout cas, ça me fait plaisir que ça te plaise ^^